Respect et honneur, ces deux valeurs ont bâti une famille spéciale et assez réputée parmi les sirènes. Entre les pousses de bambous, les lotus cramoisis et les majestueux cerisiers, c’est dans ce petit paradis exotique que l’on ira s’immerger.

Couleurs chatoyantes, chevelure ébène et esprit zen, nul ne peut troubler la paix du clan Koi.
Autrefois ils étaient influents : marchants et artistes à leurs heures perdues, ils ont construit leur fortune sur de solides bases guidées par le même code familial – Et ce depuis de nombreuses années. Aujourd’hui on peut les trouver dans un coin de l’étendue bleutée, là où les poissons sont d’or plus précisément. Aisés et ne demandant jamais rien à personne, les Koi sont reconnus pour être des créatures assez fermées et discrètes même vis-à-vis de leurs semblables sirènes. Ils sont juste là, évitant le plus possible le contact et vivant tranquillement leur vie dans leurs habitations qui habitent de nombreuses générations.

La dernière se compose de dix garçons et six filles. Dont l’ainée qui est plus ou moins source de débats éternels. En effet, dotée d’un caractère assez particulier mais ne méprisant pas la douceur, elle est la plus sociable de sa famille. Habituellement, les Koi ne franchissent que très rarement les frontières de leur clan, par pudeur et par volonté de se conserver. Or cette jeune fille a toujours apprécié se balader à droite et a gauche, c’est celle que l’on ne peut enchainer. Pour certains, c’est de la curiosité mal placée ; pour d’autres de la naïveté alors qu’elle est loin d’être une personne frivole ~ Ho non ; elle a hérité d’un tant soit peu distance vis-à-vis des autres. Les chiens ne font pas des chats !

Kagerou est une jeune fille aux charmes de sirène doublé d’exotisme ; Une voix d’ange et l’élégance de sa mère, elle a marqué les esprits en ayant été cette petite sardine gesticulant dans tous les sens pour aller voir toute sa famille dès l’aurore - Et simplement pour dire bonjour. Elle s’est calmée en grandissant. Sage, agréable et laissant une atmosphère zen lorsque l’on est en sa compagnie. C’est les grands parents qui sont contents qu’elle se soit assagie !!!

Mais pas pour longtemps...

C’est là que les reproches envers elle commencèrent à fuser. Lors de son adolescence, Kagerou nageant toujours plus loin de sa maison avait fini par mettre les pieds sur terre. L’ambiance y est intéressante, différente et ces créatures à jambes non transformables aussi. L’envie de s’y aventurer lui est venue alors qu’elle entendait les sirènes en parler ou même qu’il lui est arrivé de croiser d’autres créatures qui étaient là en clients pour le marché. Elle s’était alors décidée d’aller jeter un coup d’œil et puis finalement, elle s’y plaisait bien. La terre est une sensation agréable, le vent n’existe pas non plus sous l’eau.
Tout cela pour le plus grand malheur de sa famille ! Car étant toujours old-school, ils n’ont jamais eu de contact avec le monde au-delà de l’eau (à défaut de ne pas en avoir non plus avec les sirènes...). Ils s’en méfient assez, mais il faut plus que de simples opinions pour empêcher Kagerou de faire ce dont elle a envie. Ils n’ont plus qu’à prier qu’elle n’en ramène pas chez elle...